Du 20 février au 30 mars, une enquête publique est organisée sur le projet de modernisation de la liaison ferroviaire entre Brest et Quimper.
Le rapprochement entre les deux agglomérations principales du Finistère, Brest et Quimper, et l’ouverture vers Nantes et le sud-ouest de la France constituent un enjeu en termes de développement économique et d’aménagement du territoire pour le Finistère.
Cette ambition se traduit aussi par la volonté d’améliorer le service rendu aux usagers avec des fréquences et un temps de parcours compétitif, notamment pour les déplacements domicile-travail, offrant ainsi une véritable alternative à la voiture.
Ce projet de modernisation est porté par la région Bretagne, le conseil général du Finistère, Brest métropole océane, Quimper communauté, l'Etat et Réseau ferré de France.
Les partenaires ont donc validé un scénario d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire qui permet de répondre à ces besoins.
Aujourd’hui, cette ligne de 103 km dispose de deux tronçons bien distincts :
- Des trains directs entre Quimper - Brest en 59 minutes au lieu de 1h07,
- La vitesse maximale des trains sera homogénéisée à 120 km/h sur environ 19 km entre Quimper et Châteaulin et localement à 140 km/h.
Plusieurs aménagements seront réalisés pour permettre de doubler le nombre de dessertes quotidiennes entre Brest et Quimper, 12 au lieu de 6, tout en confortant le service aux usagers vers la Bretagne sud jusqu’à Nantes.
La nouvelle offre de transport avec 12 allers-retours sera constituée de :
- 6 allers-retours directs avec un temps de trajet inférieur à 1 heure entre Brest et Quimper,
- 6 allers-retours semi-directs desservant les gares de Châteaulin, Pont-de-Buis, Dirinon et Landerneau.
Ils vont se concentrer sur la ligne Landerneau – Quimper.
En effet, les dessertes TER actuelles rencontrent de nombreuses contraintes sur cette section du fait de la voie unique et de son tracé sinueux qui a pour conséquence de réduire la vitesse.
- la création d’une section à double voie sur 10 km à la hauteur d’Hanvec afin de permettre le croisement en vitesse de deux trains, et donc d’augmenter le nombre de dessertes.
- l’amélioration des points de croisement, en gare de Châteaulin et de Dirinon.
Lancement de l’enquête publique
Organisation de réunions publiques
Poursuite des études en vue de l’attribution des marchés aux entreprises
3 mois de travaux préparatoires sur ligne ouverte (maintien des circulations ferroviaires):
- installations des chantiers ;
- travaux de bâtiment éloignés des voies ;
- travaux en ligne et approvisionnements avec suppression des circulations en milieu de journée pendant un mois.
6 mois de travaux principaux sur ligne fermée (interruption des circulations ferroviaires), dont :
- 4,5 mois de travaux de génie civil et de voie ;
- 4 mois de travaux de télécommunications et de signalisation (en parallèle des travaux de génie civil et de voie) ;
- 2 mois d’essais des installations et de procédures de mise en exploitation (à la suite des travaux de télécoms et signalisation).
Le coût du projet est aujourd’hui estimé à 75 millions d’euros suite à la signature, le 1er août 2011, de l’avenant au Contrat de projets Etat-Région Bretagne 2007-2013.
Cette opération est financée dans le cadre :
La première enveloppe de 60 millions d'euros (60 M €) est répartie de la manière suivante :
- Conseil général du Finistère : 21,76 M €
- Brest métropole océane : 2,56 M €
- Quimper Communauté : 1,28 M €
S’agissant des 15 M € supplémentaires une nouvelle clé de répartition sera formalisée.
L’enquête publique se déroule du 20 février au 30 mars : l’étude d’impact et le registre d’enquête sont consultables à l’Hôtel de Ville de Quimper pendant toute la durée de l'enquête au service juridique, assurances, gestion du patrimoine (JAG) de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 18h30. Un registre est mis à disposition du public.
Le commissaire enquêteur, Jean-Pierre Elias, tiendra son unique permanence sur Quimper le vendredi 30 mars 2012 de 13h30 à 16h30 en salle des commissions n° 1.